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L’Ikebana, qui est d’origine chinoise, est apparu au Japon en même temps que le bouddhisme vers l’an 600 : l’ambassadeur Omo No Imoko à son retour de Chine, consacra toute la fin de sa vie à orner l’autel de Bouddha avec des fleurs et des feuillages.
Au XIV° siècle, dans les monastères, les grands maîtres de la cérémonie du thé pratiquent l’art floral. Dans les maisons, une alcôve dénommée « Tokonoma », place d’honneur du logis, fut réservée à cet effet, : on y place également d’autres objets.
Au XVIII° siècle, l’Ikebana devint un art en soi et non une pratique religieuse. Toutes les classes sociales purent pratiquer cet art.
Aujourd’hui, il y a de nombreuses écoles d’Ikebana et chacune possède ses propres règles et ses propres techniques d’arrangements . Toutes s’attachent à la perfection des lignes, à l’harmonie des couleurs, à l’espace et à la forme. Le naturel est également important car l’Ikebana symbolise la nature sous tous ses aspects, du pin majestueux au plus simple brin d’herbe.
Style moribana
On utilise des vases plats ou en forme de compotier. Les fleurs tiennent à l’aide d’un kensan (pique- fleur)
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On utilise des vases en hauteur sans kenzan.
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une autre page perso sur l'ikebana: frederic lemehaute